Stéphanie de Failly, Amandine Solano, Louise Ayrton

Violons

Samantha Montgomery, Ellie Nimeroski, Jorlen Vega-Garcia

Altos

Jérôme Lejeune          

Viole de gambe

Anais Ramage

Basson

Stéphanie de Failly

direction

Jérôme Huille

Basse de violon

Lucie Charbard

Orgue / clavecin

Le Stylus fantasticus est l’une des caractéristiques de la musique instrumentale allemande du XVIIe siècle résultant de l’influence italienne, de sa virtuosité, de ses contrastes. David Pohle, l’un des disciples de Schütz, a illustré ce style dans ses sonates à grand effectif. Ce qui frappe dans ces compositions c’est la liberté formelle et la virtuosité avec laquelle il traite tous les instruments.

Au Stylus fantasticus se joint aussi un certain goût des stravaganze, ce qui apparaît dès le célèbre Capriccio Stravagante que le violoniste italien Carlo Farina publie à Dresde. Dans divers fragments, majoritairement du domaine de la danse, viennent s’intégrer de façon très inattendue toutes sortes d’imitations, qu’il s’agisse d’autres instruments de musique (fifres, trompettes, tambours, timbales, orgue, guitare, vièle à roue…) ou de cris d’animaux (poules, chats, chiens et divers oiseaux).

Ce jeu des imitations d’instruments et de toutes sortes d’animaux est aussi fréquent dans les sonates de Johann Jacob Walther, également violoniste à Dresde, dont quelques extraits serviront de préludes et intermèdes aux sonates de Pohle.

Mais les extravagances ne se réduisent pas seulement à des effets d’imitation, mais se trouvent aussi dans la virtuosité et le contraste entre les brèves sections, des harmonies étranges.

L’ensemble Clématis est pour l’instant en train d’enregistrer l’intégrale des Sonates de David Pohle pour le label Ricercar. Ces œuvres appartiennent au genre exceptionnel des œuvres qui associent à la fois l’esprit des sonates italiennes et celui des danses de style français, particulièrement appréciées dans les cours allemandes depuis le début du XVIIe siècle.

Au programme des œuvres de Giovanni Battista Vitali, David Pohle, Johann Jakob Walther, Carlo Farina.

Estelle Revaz, violoncelle

Estelle Revaz joue dans de nombreux pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Sud. Elle est l’invitée de festivals tels que le Gstaad Menuhin Festival, le Verbier Festival, le Sion Festival, le Festival International de Colmar ou le Festival Pablo Casals avec des partenaires musicaux tels que Gautier Capuçon, Renaud Capuçon, Alexandra Conunova, Raphaëlle Moreau, Tai Murray, Lena Neudauer, Sergey Ostrovsky, Tedi Papavrami, Pierre Génisson, Ralph Manno, Finghin Collins, Anais Crestin, Christian Chamorel, Gaspard Dehaene, François Dumont, François-Frédéric Guy, François Killian, Cédric Pescia ou le Quatuor Sine Nomine pour ne citer qu’eux.

Elle joue dans des salles prestigieuses comme le Victoria Hall à Genève, le Musée du Louvre à Paris, le NCPA à Pékin, l’Oriental Art Center à Shanghai, le CCK à Buenos Aires ou l’Auditorium del Sodre à Montevideo. Son répertoire avec orchestre va des concertos de C.P.E. Bach aux concertos de Gulda ou Ligeti. 

Avec « Bach and friends », Estelle Revaz propose un programme autour des 6 Suites de danses pour violoncelle, une œuvre de référence à laquelle tous les violoncellistes se confrontent un jour ou l’autre. Une œuvre humaniste qui touche avec sincérité, élégance et simplicité le cœur de chacun.

« Bach & friends » d’Estelle Revaz transforme subtilement le « point de vue » de l’auditeur. Celui-ci entreprend un voyage dans un territoire sonore où les compositeurs, bien qu’exhibant des démarches individuelles tout à fait originales, semblent se regarder entre eux depuis leurs propres territoires culturels et temporels. La musique de Jean-Sébastien Bach sert ici de port d’attache. Entre chacun des mouvements de ses Suites pour violoncelle seul sont intercalées des pièces courtes de compositeurs majeurs des 20ème et 21ème siècles.

Cette alternance entre tradition et modernité permet tout d’abord un voyage au cœur de la tonalité. Elle aide l’auditeur à ressentir sa puissance et son impact quasi physique. Chaque fois qu’on s’éloigne de la tonalité, une surprise s’installe. Chaque fois qu’on y revient, on retrouve un confort rassurant. En touchant de si près à la question fondamentale de la tonalité, nous offrons au public la possibilité d’aller plus loin dans sa découverte de la musique contemporaine et de dépasser ses éventuels préjugés.

Programme :

Œuvres pour violoncelle seul de Jean-Sébastien Bach et Heinz Holliger, Xavier Dayer, Pascal Dusapin, Krzystof Penderecki, Isang Yun, Kaija Saariaho, Bernd Aloïs Zimmermann, Luciano Berio, Sofia Gubaidulina, György Kurtag, Witold Lutoslawski, György Ligeti

Percussion in Concert

Les classes de percussion du Conservatoire d’Esch-sur-Alzette, sous la direction de Serge Kettenmeyer et de Laurent Clement vous présentent un programme varié d’époques et de styles différents.

Le programme sera communiqué ultérieurement.

Romain Gross       

Klarinette

Caroline Reuter

Violine

Annie Kraus

Klavier

Dieser Abend ist eine Begegnung von Klavier, Klarinette und Violine. Drei Instrumente, die in einer Auswahl von Werken von vier unterschiedlichen Komponisten zur Geltung kommen.

Der rumänische Komponist Martian Negrea (1893-1973) studierte in Wien und war ab 1941 Professor am Konservatorium in Bukarest. Seine Kompositionen umfassen alle musikalischen Genres, von der Sinfonie über die Oper, Filmmusik und kammermusikalische Werke. Seine Art zu komponieren verbindet die klassische Kompositionsweise mit einer sehr persönlichen Art der Melodieführung, sowie die Anwendung der rumänischen Folklore.

Aram Khatchaturians Trio für Klarinette, Violine und Klavier (1932) war neben der Doppelfuge für Streichquartett sein letztes Kammermusikwerk. In seiner ästhetischen Haltung lässt das Trio keine Missverständnisse zu. Seine drei Sätze, Andantino, Scherzo und Finale, reihen folkloristische Themen variierend aneinander, sind in Kirchentonarten orientalischer Färbung gehalten und verzichten auf allzu komplexe motivisch-thematische Arbeit.

Um 1940 ging für Béla Bartok in New York der „amerikanische Traum“ trotz renommierter Kompositionsaufträge nicht in Erfüllung. Zwei Musiker, die seiner Etablierung in den USA Vorschub leisteten, waren der Klarinettist Benny Goodman und der Geiger Joseph Szigeti. Ihnen sind die Kontraste für Violine, Klarinette und Klavier gewidmet, die Bartók noch im Sommer 1939 in Budapest komponiert hatte. Nachdem Goodman und Szigeti 1939 mit einem anderen Pianisten eine Teilaufführung der Stücke besorgt hatten, folgte nach Bartóks Übersiedlung im April 1940 in den New Yorker Columbia Studios die vollständige Uraufführung mit dem Komponisten am Klavier. Bartóks Kontraste leben von Tempowechseln.

Pantscho Wladigeroff (1899–1978) gilt als einer der bedeutesten bulgarischen Komponisten, Pädagogen und Pianisten. Es gelang ihm Elemente der bulgarischen Volksmusik mit der klassischen Musik zu verbinden. Das Werk „Deux paraphrases bulgares“, op. 18, für Violine und Klavier, komponierte er 1925; „Choro“ und „Ratschenitza“ sind bulgarische Nationaltänze. So beschreibt Wladigeroff: „Die Ratschenitza, von Einzelpaaren solistisch vorgetragen, erhält durch den unregelmäßigen 7/16 Takt ihr charakteristisches Gepräge. Der eigenartige Poniticelloklang der Violine zu Anfang ahmt den Ton des bulgarischen Volksinstrumentes „Kaval“ nach, einer primitiven langen Rohrflöte von teils melancholisch, düsterer, teils schriller Klangfarbe.“

Programm :

Martian Negrea

– Suite für Klarinette und Klavier Op.27

Aram Khatchaturian

– Trio für Klarinette, Violine und Klavier (1932)

Pancho Vladigerov

– Zwei bulgarische Paraphrasen Op.18 für Violine und Klavier

Béla Bartók:

– Kontraste (1938) für Klarinette, Violine und Klavier

Päivi Kauffmann,              

Flûte

Lynn Orazi, Nicholas Van de Velde,

Piano

Alla Tolkacheva

Mandoline

.

Lynn Orazi, Päivi Kauffmann, Alla Tolkacheva et Nicholas Van de Velde proposent un programme éclectique, allant du néoclassicisme à l’époque de compositeurs ayant soit le même âge que certains interprètes à l’affiche, soit ayant écrit leurs pièces à l’âge des autres musiciens sur scène.

Programme :

Carl Reinecke 

– Concerto pour flûte et orchestre

Allegro molto moderato – lento e mesto

Francis Poulenc 

– Sonate pour flûte et piano

Allegro melancolico – cantilena – presto giocoso

Yoshinao Kobayashi

– Rain Drops pour flûte, mandoline et piano

Hans Gal 

– Partita pour mandoline et piano

Preambulo – Aria – Capriccio – Marcia – Gigue

Victor Kioulaphides 

– Rhapsody pour mandoline et piano

.

Armin Kaufmann 

– 2 Pièces pour mandoline et piano

Burletta – Mitoka Dragomirna

Annie Kraus

Piano

Bart Ciaston

Violon

Annie Kraus, piano et Bart Ciaston, violon, proposent un programme autour du violon avec des œuvres virtuoses et représentantes du répertoire du violon du 19e et 20e siècle.

Henryk Wienawski (Lublin 1835 – Moscou 1880) violoniste concertiste, professeur et compositeur polonais, a écrit de nombreuses pièces de virtuosité pour le violon, comme la Légende op. 17 et la Cappriccio valse op. 7. La Légende a été essentielle dans la vie de l’artiste en l’aidant à assurer son engagement envers sa future épouse Isabella Hampton. Les parents d’Isabella, au départ opposés à l’union de leur fille avec Wienawski, furent tellement impressionnés par la pièce, qu’ils offrirent leur bénédiction au jeune couple.

Johannes Brahms (Hambourg 1833 – Vienne 1887) composa sa troisième sonate pour violon et piano entre 1878 et 1887. Elle est dédiée à son ami et chef d’orchestre Hans von Bülow. Elle comporte quatre mouvements: Allegro alla breve, Adagio, un poco presto e con sentimento et Presto agitato.

Roman Kim (1991) est né au Kazakhstan dans une famille d’origine tatare, bélarusse et coréenne. Violoniste brillant, il met son instrument en valeur à travers ses compositions et ses inventions destinées à en élargir les possibilités; il est l’inventeur de lunettes prismatiques destinées à améliorer la concentration et d’un nouveau type de cordes.

Grazyna Bacewicz (Lodz 1909 – Varsovie 1969) pianiste et violoniste de formation fut, après Maria Szymanowska, la deuxième compositrice polonaise à atteindre une renommée nationale et internationale. Elle fut l’élève de Nadia Boulanger à Paris et du violoniste Andé Touret. Elle composa la Sonata da camera pour violon et piano en 1945 et créa l’œuvre la même année ensemble avec son frère Kiejstut. C’est sa première sonate d’un cycle de cinq sonates pour cette formation. Stylistiquement parlant, cette œuvre peut se rattacher au courant néoclassique.

Programme :

Henryk Wienawski

– Légende op.17

– Cappriccio valse op.7

Johannes Brahms

– Sonate nr 3 op. 108 en ré mineur

Roman Kim

– Romance en si bémol

– Romance en sol bémol

Grazyna Bacewicz

– Sonata da camera

fir Kanner vu 3 bis 8 Joer op Lëtzebuergesch

Flüttenklass vum

Päivi Kauffmann

Cellosklass vum

Anna Origer

Erzielung

Anne Treinen,

Myriam Chaboud-Velle

Konzept, Direktioun, Geschicht

Päivi Kauffmann

Arrangementer

Anna Origer

„O nee, ech wëll net bei d’Boma an de Bopa op d’Land wärend der Chrëschtzäit “, meckert de Lukas. „Dat ass nëmmen wells Du d’Geheimnis vum Himmel mat senge Stären net kenns“, grinst d’Lena.

„ An do ass jo och d’LiIy, d’Himmelsfee, an d’FIofIo, d’Schnéiflack déi mat hire Frënn Prinzessin an de Bësch spille kommen“. „Mä vu wat schwätzt Du?“, freet de Lukas. „T‘jo dat wäerts Du bal entdecken“, straalt d’Lena.

Les épreuves du Concours se dérouleront le samedi 9 et le dimanche 10 avril au Conservatoire d’Esch/Alzette, qui accueillera 9 Big Bands de 5 pays différents (Allemagne, Belgique, Lituanie, Luxembourg et Suisse), dont 2 ensembles luxembourgeois.